Dimanche matin du raid des baleines 2010, avec Antoine, on est en tête de la flotte (ça va pas durer ;-)

La libération c'est pour dans moins de 10 jours...l'envie de naviguer revient.

Ci-dessous une vidéo du nazionale italiano que j'aime bien.

La bonne humeur d'une bonne partie de la délégation des jeunes grenouilles, leur tir groupé dans le haut du classement qui exaspérait (gentiment) les bénévoles allemandes, le côté crasseux et râleur très french-touch indeed. Manquent, un Ben, les Bellet et el Capitano: Néné.

Notre campement forain, pas de pluie durant 9 jours et des trombes dès que l'on plie les gaules... La remorque à droite est batave, il s'agissait de défendre son territoire: à droite des ritals, à gauche les belges et les gars du nord du département (Chatel-La Rochelle). On ramassait les gobelets et les papiers chaque jours...

Travemünde 7 heures 15 du mat, c'est paisible et beau, en face l'ex RDA, dix ans avant on voyait encore les miradors. Philippe m'a raconté que lors d'un Championnat Tornado, un équipage français a dématé et s'est retrouvé en face, très rapidement encadré de gars en kaki pointant des mitraillettes sur les naufragés.

J'en ai fini les fumpf rösinenbrotchen en sirotant mon café et suis allé en chercher d'autres pour les kids à la boulangerie ouverte dès 7 heures avec des gens en peignoire revenant de leur baignade matinale.

La collation de 10 heures avant de partir sur l'eau c'était fruit et normalebrotchen avec du Tillsiter (c'est bon mais après tu pues un peu du bec).

Un peu de fierté paternel; les gars montent les voiles de la gold. Ai vu beaucoup de truc biens sur l'eau, des fois fallait pas craquer: essayer de ressaler pendant 10 minutes alors que la mât est SOUS le vent est particulièrement stupide, dommage le passage à la marque au vent était dans les vingt ce qui est super, ignorer une marque en suivant des catas d'une autre flotte (mais se tirer la bourre avec Orion explique sans doute), perdre de 3 à 8 places en 20 mètres avant l'arrivée après une heure de bataille féroce etc...

Cela reste deux très bons Championnats pour les deux équipages, énormes apprentissages, endurance etc... voir le CR sur le site de l'équipe: link

Tu manges ta glace de fin de Championnat tranquille et tout d'un coup des F18, en course sur la rivière Trave, font le spectacle par une régate à éliminations successives en jonglant avec le courant (conséquent) et les ferries (monstrueux).

La Travemünde Woche, c'était la 121ème est la seconde épreuve majeure de voile teutonne derrière la Kieler Woche, spectacles, animations (fête à neuneu en mieux, les patates sautés et les harengs étaients somptueux), gros moyens sur l'eau, comité sympa, parfois dépassé par les événements 2 courses annulées en une semaine sur des soucis majeurs de ligne d'arrivée... La première coûte cher à Antoine et Guillaume, même si la bascule de 30° initiale aurait du entraîner l'arrêt rapide de ce long défilé d'un bord entre le haut et le bas du parcours.

Dimanche 1 août 2010, gare de Lyon, arrêt minute, pour trouver un billet à Guillaume vers Nice. Si vous acceptez cette mission vous devrez garer voiture et deux Hobie en pleine cohue de départs.... We did it !!

Traverser Paris après fût un régal, c'était vide, regards ébahis des touristes, il reste plus que 500 kilomètres, après les 1000 fait, c'est de la rigolade. La Baltique c'est loin.

Belle lumière à la Couarde, le soir de la première étape du Raid des Baleines 2010.

On commence le week-end par une soirée moules et bière avec les copains, sur Saint-Jean d'Acre le vendredi après le montage du Capricorn. Antoine se couche plus tôt que son père. 65 inscrits, près de 55 sur notre départs (INC1 & F18) et 28 équipages F18.

Réveil tôt le samedi, petit dèj sympa au club on fini le canote.

Après un départ moyen, nous ne suivons pas notre plan (tout à gauche) pour se recaler sur la flotte qui est majoritairement à droite, mal nous en prends car nous tombons dans une molle, on est dix scratch  à la bouée de dégagement, envoi du spi et course de vitesse avec Proust nous remontons la flotte et sommes 4ème derrière Proust-Motteau (F18-WildCat), Hivert-Michelot (F18-ShockWave), Neau-Houyoux (F18-Tiger), ces derniers ont fait partie des rares qui ont joué un bon coup du côté de Chatel pour aborder l'île d'Aix.

Nous profitons de notre vitesse sous spi pour dépasser nos camarades du pays Royannais avant la longe Boyard qui voit, le début l'énorme bord de près qui passe par les Chauvaud avant de rejoindre la Couarde.

Le vent soutenu nous lâche un moment devant Aix, Dimitri et Jeff nous repassent en jouant bien cette molle, mais nous nous rapprochons du Shockwave des Baulois Hivert-Michelot, moins à l'aise au près. Proust et Motteau nous décollent progressivement.

Au passage des Chauvaud nous avons dépassé les Baulois et sommes bien revenus sur Dimitri mais sommes talonné par Chevillon et Pain.

Clapot de face, 14-18 knots, il faut régler en permanence, réguler et relancer. C'est donc un bord particulièrement long que nous jouons au large. Il faut tenir la fatigue se fait sentir, Antoine en shorty estivale me dit qu'il à froid.

Très bien, il écoutera les conseils de son père la prochaine fois.

Défendant notre place devant les assauts de Chevillon-Pain, nous laissons Dimitri et Jeff s'échapper ils ont trouvé un excellent compromis cap/vitesse.

Proust-Motteau font le parcours en 3 heures 15 minutes, 5 minutes derrière pointent Dimitri et Jeff, nous arrivons 3 minutes après en ayant contenu le Wild Cat de Laurent à 1 minute.... les arrivées s'échelonnent durant presque 3 heures.

Bonne soirée, nous jouons bien le premier tour au buffet, je suis naze, raflé de dessert, je me venge sur des Chichis, qu'un camarade dartiste m'invite à tremper dans son armagnac, choc et découverte culinaire, c'est excellent et fini de me précipiter dans les bras de morphée.

 Départ tôt le dimanche pour contourner le bout de l'île. Bon départ, Proust casse dans les 50 premiers mètres sa drisse de foc. Ce coup-ci nous appliquons notre analyse stratégique et passons en tête à la bouée de dégagement, juste devant le très beau classe A d' Hervé : yess !!!.

Bagarre avec Chevillon-Pain, nous creusons un écart d'un 1/2 mile sur le reste de la flotte. En bagarre complète avec le WildCat,un peu trop euphorique ;-),  sans repère à terre, je commets une grossière erreur tactique et nous ouvrons la porte à terre au reste de nos camarades. Puis jouant médiocrement les nuages sur le bout de l'île (l'achat d'un compas s'impose, nous passons 7ème scratch à la seconde marque avec une paire de minutes de retard sur les premiers.

Gasped, le moral dans les chausses d'autant que si nous comptions sur notre vitesse sous spi pour nous refaire, c'est en fait un très long bord de travers qui nous attends sur la face nord de l'île. Avec une vitesse moyenne de 17 knot, la longeur de l'île est assez vite avalée et nous passons quand même de 7 à 4ème avant le pont de Ré et avons bien remonté sur les 3èmes Dimitri et Jeff.

Nous les attaquons sans succès jusqu'à l'arrivée. Les Baulois remportent cette étape avec 8 minutes d'avance sur nous, 4ème F18 de l'étape et ainsi 4ème du raid qui est vraiment un très chouette rendez-vous.

Bravo et merci à Jacques et à son équipe sympa et très efficace à terre et sur l'eau.

Vivement l'année prochaine !

Je suis crevé, équipier en F18 c'est du sport, mais foncièrement heureux de partager avec Antoine ma passion, d'autant que dans le même temps ses frères Thomas et benjamin prennent le titre de Champion de ligue 15.5 à Fouras (c'est pour cela qu'on a pas assisté à la remise des prix et non pas car on est pas sur la boîte cette année).

Une semaine après la jolie performance de Marie, 2ème fille en optimist lors du Critérium départemental, je suis un papa heureux et fier de mes rejetons.

Les joyeux baigneurs: Yvan et Francis ont fait le spectacle.

Petit mot à partir de Marseille et après un super National F18.

51 F18 présents, un niveau de ouf, du vent, du soleil un accueil somptueux (merci le CV La Pelle), de la rigueur sur l'eau et à terre (merci les arbitres !), avec Antoine on est 34 au provisoire après 6 courses (deux jeudi et 4 le vendredi, la météo de la fin de la semaine est très "forte").

Un peu en dessous de ce qu'on attend (21-DNF-34-40-27-19). Un trapèze qui lâche alors que nous venons de prendre un départ très correct (encore ! ça y est ai tout changé pour un bon vieux systèmes à sucre et poignée double niveau) et une barre de flèche qui se tord lors du dessalage qui suit nous coûte un DNF et le joker de l'épreuve.

Bon travail sur les placements et les phases de lancements, on sort une paire de bon départs.

Au près suivre les ados/refus est un combat permanent, attaquer sous spi lorsque pas de surpuissance, les manoeuvres avec un vieux à bord sont les point faibles.

Notre vitesse au près est correcte (pas les podiums mais juste après), hé oui la régate c'est à 80% des bons départs et naviguer du bon côté du plan d'eau.

On alterne le bon et le franchement médiocre sur les placements et la stratégie, jeune équipage indeed ;-), bref nous jouons, capable de perdre 10 places sur le second tour, sinon la vie est belle et Marseille c'est franchement superbe.

C'est l'éclate et je suis mort au bout de deux jours.

Antoine traîne avec les djeuns (Vince, Arthur, Titouan et Guillaume qui se fait mal sur une dérive mais sera prêt pour Loc !). La vie à terre s'avère top, en particulier le club-house du CV La Pelle et sa restauration extra (aïoli+ rosé durant un retard, une espèce de rêve, quoi ;-) complètent un bon WE.

Le mistral fait qu'on a eu le temps de jacasser le samedi et de faire une AG de la classe sérieuse et constructive, puis repas des coureurs extra.

Mais pas de course donc on remontera au classement l'année prochaine...

On n'atteint pas la cible qui était aux alentours de la 25ème place...gasped, c'était bien jouable sans le f... DNF, la prochaine mieux faire fois !

Dématage nocturne vu que le mistral est encore monté d'un cran, à 6 on arrive à descendre les perches sans se les prendre sur la tronche.

Dodo et retour paisible le dimanche, paisible est pas le mot exact vu les rafales de la mort sur l'autoroute.

Antoine, un peu fatigué le dimanche matin (réveil 6 heures !), derrière le Capricorn.

Nous finissons 52ème sur 110 équipages Formule18 venus de 10 nations et 21ème français.

Belle épreuve 2010, une première journée avec 4 courses dans du mou médium, le niveau et la furia des F18 (14 procédures de départs dont 10 sous black flag ...) ne nous empêche pas de découvrir le bateau et de progresser: 70, 84, 62 et 56. Dans la seconde course alors que nous sommes dans les 40 à la marque au vent, ma boule de trapèze lâche, plouf, baignade, je nage comme un forcené, Antoine effectue une belle manoeuvre d'homme à la mer et nous repartons le couteau entre les dents.

Vue la série de départs, nous avons du mal a rester concentré sur le dernier (et décisif) de la série.

Ces départs moyens nous condamnent à manger les dévents de nos camarades en haut du parcours.

Malgré cela on est content, dans les clous de notre programme, notre vitesse est correcte.

Journée de 8 heures sur l'eau, plus de 5 heures de course, on vous dit que c'est une épreuve internationale...

Le soir c'est, soupe, saucisson et pâte avec William et Jean Christophe qui partage notre mobil-home et avionnent en C1 sur leur beautifull big Tornado (ils sont 6ème sur 55 !).

Ben et Tom ont fait 2 black flag (bonne aggressivité sur les départs), +un trapèze qui lâche le dimanche (c'est de famille), donc c'est crâmé, manque un chouia de vitesse au près (pas grave) et tactique trop grossièrement sur un plan d'eau complexe pour inquéter leur camarade (merci papy pour le rapport ;-).

  Le samedi départ du raid est excellent, nous partons lancé avec les tops guns au viseur, mais j'hésite à renvoyer (traverser babord amure la flotte des 170 catamarans n'est pas mon trip) alors que ça se passe à droite, nous profitons d'un grain pour revenir en mode vitesse sur la partie droite du plan d'eau ce qui rattrape la sauce.

Mais nous virons sur la lay line, grossière erreur, qui nout fait subir la flotte sur le debridé qui suit, pas assez près de la côte pour profiter pleinement des risées. Sur des bords de travers variés suivant nous remontons un peu, évitant les cailloux vicieux avant Houat,  une belle descente sous Houat, spi, houle, un peu d'air, une remontée difficile dans du près mou (on perd 15-20 places par manque de coordination) et un superbe travers double trapèze sou le soleil et un petit thermique font que en presque 3 heures 30, notre 85ème place / 174 cata est honnête, sans plus.

Wiwi et JC font 40ème en 3 heures 00 minutes et 6 ou 16 secondes, voilà un sujet de discussion...

Soirée tartiflette du club, j'en prends une 2ème portion la gourmandise est un vilain défaut.

Dimanche matin réveil aux horreurs, un peu mal partout, 12-18 knot sur le plan d'eau. Olivier Bovyn est le président du comité de course, the boss is back, les départs s'enchaînent (7 pour 4 courses c'est plus raisonnable). Nous partons mieux, tactiquons correctement, bonne vitesse on fait 39, 67, 53, 33: yesss ! On est vraimment à l'aise dès que le vent dépasse 15 knot avec du spi trapèze à donf où nous avons de jolies accélérations, un seul arrêt buffet, bien géré par Antoine, du tacking tactique sous la lay line, des dog-leg de malade, bref une journée de F18 de base: 100% plaisir.

Le bonheur un peu space et sauvage de la régate où on se donne à fond, des sensations de glisse sans fin, quand est-ce qu'on recommence ?