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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 12:27
Deux minimes sur les 180 pratiquants classés en 2008.

Je viens de mettre à jour le tableau avec la reprise des chiffres des classés FFV: le lien

Stabilité chez les minimes ( 178 à 181), baisse des cadets (220 à 180), le groupe junior se scinde entre HC (191) et SL (88) , donc 640 jeunes dans la filière FFV. Pour être exhaustif il faudrait inclure les jeunes qui tournent en F18.

Pour les grands:  baisse sensible chez les classés en HC16 (427 à 300), tassement moins accentué avec 919 classés en intersérie et 356 en F18.

Selon les premiers pointages de la ligue Poitou-Charentes de voile , le nombre d'équipages (benjamins et minimes) en Tyka entre 15 et 20 prévus induit un nombre de pratiquants très proche de celui de la filière dériveur Optimist.
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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 18:35
C'est sous ma fenêtre, bien sympa, m'a empêché de travailler cet aprem une paire d'heure, suis allé voir des pôtes s'arsouiller.De belles conditions Estuairiennes, 15-18 knot, du clapot, soleil, un petit grain à la mise à l'eau.
Aujourd'hui 12 canots, d'autres arrivent demain.

Maître Bujeaud au comité a lancé 3 courses.

Dans la première une grosse bascule à gauche, entraîne un changement de parcours pas vu par certains (je reste charitable et ne donne pas de nom), Julien et Guillaume (joli foc jaune) ne se laisse pas avoir et la pète. Titouan et Manon sont bien.

Chouette spectacle pour les retraités, y-z'etaient content, en plus y en a même qui ont cabané entraînant des "Hoooo" et des "Haaaa" lors du ressalage. Bon j'ai eu du mal à expliquer à une dame pourquoi à droite (au vent) ils faisaient le tour des deux bouées et à gauche (sous le vent) ils passaient entre les bouées de la porte.
Elle a raison la dame, tout cela n'est pas très logique. Au foot tu marques en tirant entre les deux poteaux de chaque côté du terrain.

Deuxième course, part de Suzac et va bien au milieu de l'Estuaire dominée de bout en bout par Coueron/Tapin, les djeuns font 2, ça dessale, Pierre Mars et Jean pour éviter un camarade se mettent au tas, un des frères Neau déchire la GV, ça s'amuse . Au vent le jus est encore là et la dame ne comprends pas pourquoi les bateaux n'enroulent pas au ras des bouées. ici j'arrive a expliquer avec l'histoire du tapis roulant... je m'en tire de justesse, je sens qu'elle me prends pour un cinglé.

Plus dur à faire passer: "pourquoi monsieur -je l'entends sans majuscule- les bateaux ne gardent pas la voile de couleur (le spi) tout le temps..."
Je comprends alors pourquoi c'est pas les catamarans mais la voile au grand complet qui va sortir des jeux. Même le curling est plus simple d'approche.

Pour la 3ème Sylvain pas content de chez pas content car il est rentré pensant qu'il n'y en avait que deux aujourd'hui. Jasibelules refait la course en tête avec un écart moins grand, pas vu la fin (faut que je bosse) et ai besoin de méditer pour digérer ces rencontres.

Suis à bloc dans mon taff, mais c'est bien cela va me donner envie de naviguer.
Demain j'essaierai de juméller again mais et d'être plus précis, je promets rien car expliquer la régate en la regardant c'est pas facile.

Samedi, vent de nord-ouest qui prends de la gauche,  la ligne près de Suzac, les bouées au vent sur le platin (un peu avant quand même). Du jus, des molles, ça monte tranquille avec la bascule de marée, soleil. Je compte 16 canote sur l'eau avec l'arrivée de Partouche à 14 heures.

Manon et Titouan gagnent les deux premières, dans la 3ème Julien et Guillaume sont en tête devant Jesibellule et Dimitri Neau. La marée monte, le bord de près se fait en rentrant dans la baie en jouant avec les molle. Gilles Provost et la locale Justine tiennent un jolie 4ème place. Pierre et Jean on pété la poulie de tête de mat.

Deux courses ce matin je crois, très agréable à regarder en faisant son footing sur la plage jusqu'à Suzac. Vent light nord ouest, bouées aux vents dans la baie, légère brume marée descendante, 123 (Titouan et Manon) devant, jusqu'au bout ? No sabe car nous courrions avec un pote bien affuté et j'ai craché mes tripes.

Midi finex, super pour la conviviailité.





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5 août 2008 2 05 /08 /août /2008 07:33
big boum badaboum



Alingui et Oracle qui se tire la bourre, les fusées dans du vent, pas con de prendre un ris, bref les pros s'amusent et/ou découvrent la gestion de la surpuissance.

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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 07:48
Thomas, petit chaperon rouge et Sylvain full gas sur le Fe18, photo: Dave Fletcher

Le National Mattia c'est la super régate d'été, pas de classement FFV, pas de sélection, pas de Championnat en jeu, c'est l'occasion unique de se tirer la bourre avec les pôtes qui partagent la belle carène italienne.

Lorsque François me propose de faire naviguer les cretaingue.fr avec Sylvain et Pierre en gros canot, ça stresse les mômes mais ils sont fou de joie. Antoine, fidèle à ses habitudes, balance son petit frère du haut de son expérience de 4 courses... Averell s'inquiète pour ses bras: "papa il y a aura un 10 brins ?", la DDASS me guette. La météo annonce 8-10 knot, c'était donc, à priori, paisible

Pierre et Benjamin: relax et efficaces, photo: Dave Fletcher

Bref on est heureux lorsque nous arrivons à Maubuisson. Dommage que certains n'ait pas compris, le caractère ludique et récréatif de cette régate. S'ils veulent de l'enjeu et/ou la reconnaissance de leur talent,  je leur conseille la F18, le niveau est correct et permet de rester humble. Bizarre pour  des membres d'une classe, qui à défaut d'exister, se veut cool, là ils se pourrissent la vie tout seul, c'est dommage et un peu triste.
Pour une fois que les WC étaient équivalents... (je me moque c'est pas bien, je sais).
Stéphane, le "fleet captain" calme, très justement, le jeu.

De toute façon vu les 15-20 knot du WE (merci la météo !) durant les 7 courses dont une longue distance, les minots (et ma pomme en arpèt équipier, fô que j'embraque plus souple ;-)) gèrent la surpuissance, ce qui à défaut d'avoir été prévu est très formateur. Casse, bobo, dessalage sont autant d'apprentissages énormes pour lesquels Thomas, Benjamin et moi remercions sincèrement François, Sylvain et Pierre.

La course dans la course fait que Thomas devance ses frères, le Champion de France est derrière avec moi: arf arf !
Huit jours de sérénité à la maison. J'ai toujours du mal à lire ce plan d'eau, j'ai plus de voix mais Antoine commence à attaquer sérieux sous spi, quoique avec le Mattia il y a encore de la marge.

Guillaume et Julien, de retour du mondial F18, gagnent justement la régate, devant le Flash (pas mort !!) F18 de Guyader (ai oublié le nom de l'équipier) et le S de Gavigniaux/Andrillon. 4ème une paire de Champion de France 15.5,  qui peut faire du bruit: Manon et Titouan.
Les meilleurs sont devant, pas de lézard.

Ce qui est bien c'est que cela bagarre sévère à tous les étages et c'est cela qu'on est venu chercher.
Les temps compensé en gestion de surpuissance, perturbent l'ordre, mais c'est un défaut du système qui est imparable et là c'est pas la question.
En revanche avec Antoine on pète un castaing Favre. Pas glop du WE. Sinon beaucoup de plaisir et d'efforts.

François reçoit les O'Brian à lire pour son demi siècle, ces 19 romans sont une source de force, de rire et de vie incroyable. Tu vas passer de bonnes vacances.

Antoine et son pépère à l'attaque: incroyable ! , photo: Dave Fletcher


Merci au CVB, j'adore le club house,  à l'asso Mattia et au photographe (lien vers son site): Dave Fletcher
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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 08:13
Pour une fois c'est pas Averell surpris en train de bâfrer

Sud Ouest 21 juillet

Mes trois gars m'ont bluffé et Guillaume est vraiment un bonhomme hors normes qui est à la hauteur physique, intellectuelle et morale de son titre de Champion de France.

Deux jours à attendre de se lancer dans l'arène c'est dur. Ils ont  surmonté cette épreuve de patience. Au delà de ses  provocations pour se rassurer, le spectacle d'Antoine qui s'isole, quelques minutes pour examiner le plan d'eau et se concentrer avant de mettre à l'eau était poignant. Après il a su, avec Guillaume, ne pas faire d'erreur (la plus mauvaise manche est 4 !!), attaquer quand il le fallait, distancer méthodiquement leurs adversaires et finir par gagner les deux courses du dernier jour: qui c'est les boss ??
Ces deux là sont de redoutables bêtes de championnats longs.
Le premier jour ils sont en tête, un noeud lâche, le mat tient sur le foc seul, ils réparent et finissent second. Le dernier rebelote (formation matelotage niveau 2 requise !!), ils s'arrêtent, refont le transfilage, repartent et gagnent la course... à 12 et 13 ans, little Ice Men !!

Tête de course (photo FFV)

Benjamin exaspérant, comme d'hab. à force de fausses bêtises, de pîtreries absurdes mais avec de vraies tendances bordéliques (il a traversé l'ENV un certain nombre de fois pour rechercher ce que sa tête avait omis ou ranger son bazar) évacuait facile bill une petite pression moins importante que le fait de connaître le contenu du menu du soir. Thomas plus aggressif dans le premier temps de l'attente est redevenu très vite le petit animal social et aimable avec des dents de fer qui avait comme seul défaut d'accabler ses frères, pas pire qu'à la maison cependant.

Ces deux là ont connu un Championnat difficile, une DSQ le deuxième jour (alors qu'ils font deux et reviennent à un point du bronze et deux points de l' argent) sur une interpétation pas très clair d'une règle: devoir repasser la ligne d'arrivée lorsque l'on touche la bouée après avoir fini la course est pas vraiment du niveau minime.
Merci, cependant, au comité de course de nous avoir pemis d'appréhender cette subtilité.

On donne tout, on lâche rien chez les cretaingue.fr, un doute sur le regard ? (photo FFV)

La vitesse est l'arme première des garçons. Ils commencent à être capable de dire ce qui nuit à cette boulette infernale, avec un peu de connaissance en physique et de l'expérience ils sauront régler.
Conjuguée à la gnac constante, permanente, sans faille, la vitesse fait le résultat.  Ce sont des bulldogs, capables d'erreurs, principalement des hors cadres océaniques et ils aussi restent un peu faible sur les placements des départs. Mais cela avec un zodiac et deux bouées ce ne sont que des heures de training pour s'améliorer et le niveau 15.5 va les obliger à régler cela.

La dernière journée de Thomas et Ben s'avère symptomatique, quand l'équipage du CV Panthier démate, ils ont remonté 5 points sur la première course au lieu de 7, ce qui les place à un point du podium. Très chaud. En tête durant les deux première remontées ils perdent 2 places sur la dernière descente en attaquant avec les risques inhérents au lieu de contrôler Antoine et Kergonna.
Malgré cela, dans la dernière course, ils reprennent le dessus sur les maillots rouge  avant le dématage: rien ne les bloque et ça c'est impressionnant.

Même si là je ne suis pas d'accord avec des gens que je respecte et que j'aime beaucoup, je constate une grosse aggressivité de leurs concurrents, la volonté d'intox et de passage en force est réèlle.
Il est donc indispensable que leur camarades de jeu pour quelques années encore, comprennent que le contact fautif (sortie de bouée sous le vent alors que pas d'engagement dans les deux longueurs, refus de tribord, ce sont des règles simples pas vraiment du niveau PO) impliquera protest, demande de 360 et jury si nécessaire.
Surtout que les barques sont à moi et que la réparation ça coûte et que j'ai le souvenir du 414 qui défonce sans chercher à éviter, Antoine et Guillaume l'année dernière et qui échappe à l'article 14.
Le comportement du 243 sur la ligne de départ sur les canaris et les cretaingue.fr, le dernier jour vaut plus qu'un coup de gueule un peu trop fort de Benjamin.

Donc merci les gars pour ses émotions, parfois trop fortes pour votre papa, fier de vous comme un pou et qui aurait bien aimé téléphoner à votre grand-père pour lui raconter, comme avant, heure par heure vos exploits. Vous êtes digne de sa devise: se battre comme un lion, son esprit est en vous.
La vision des trois loustics ensembles, avec Guigui, sur le podium du Championnat de France, reste encore à digérer.

PS: malgré cette misérable admiration de ma progéniture, je ne lâcherai rien sur le rangement et sur le respect de ses affaires car là c'est pas champion.
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3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 19:35
Moi je vous confirme:un F18 c'est un tout petit canote.
La cup se fait en cata, il y a ça et là c'est le franc délire, imaginer un tour de Houat avec une vingtaine de ces bestiaux


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3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 08:57
"J'aime la F18, j'aime me battre"  d'après Hubert Bonisseur de la Bathe (OSS117)

Duralex c'est pas seulement une marque de verre très solide.

D'abord heureux, après avoir eu le retour du président de la ligue, que les pontes FFV valident mon point de vue relativement au HC Tiger en intersérie.
Il ne s'agit pas d'interdire l'utilisation de ce catamaran en intersérie mais il doit alors être conforme à la jauge F18.
Ce qui sportivement permet une meilleure équité et dans le fond rend à césar ce qui lui revient, c'est à dire que le succès du Tiger repose sur celui de la classe F18... Et puis il y en marre des petits malins, y-z-ont qu'à boire des bières... Ceux qui courrent en INC doivent à mon sens protester sans hésiter, surtout si c'est mou, surtout si l'équipage ne fait pas 140 kg et utilise un grand gréement. Il convient de stopper cette pratique très contestable.

Dans un autre registre s'il est vrai qu'il est plus facile pour un journaliste de magazine généraliste de dire qu'un bateau de 120 kg c'est plus mieux qu'un F18 que pour les maîtres-voiliers de développer un petit gréement F18 performant entre 130 et 140 kg d'équipage, je préfère croire que le second aspect est plus intéressant à terme pour le développement de notre sport. Là ce sont les lois de la physique qui sont plus exigeantes que celles du marketing-démagogique.
Je reste persuadé que c'est moins le poids de l'équipage qui compte que sa capacité technique à gérer dès que cela monte un peu. Mais ça c'est pas vendeur, je le reconnais. Cela tombe bien je n'ai rien à vendre.

Sur la peinture téflon, je salue l'action de James, le président de l'AFF18 qui permis de ne pas nous sentir obligé de repeindre nos F18, j'aime pas la peinture, ni à l'eau, ni à l'huile, ni au téflon.

Enfin, plus pratiquement, j'ai eu à me pencher dernièrement sur la question du stockage de mon engin.
Le domaine public maritime (la plage pour faire court), qui inclue les terrains soustraits artificiellement à l'action des flots (enrochement), répond à des règles strictes.
Ainsi si on prétend vous faire payer pour poser votre barque (hormis une régie municipale, ici le chèque est à l'ordre du trésor public),  le petit commerçant ou assimilé doit disposer d'une concession et là le décret du 26 mai 2006 est intéressant, il oblige à publicité et mise en concurrence.  L'objectif est: "...faciliteront l'accès du public aux plages, tout en améliorant la qualité des services..."  selon le ministre des transports, de l'équipement du tourisme et de la mer . Titre plein de poésie. Il doit y avoir un plan d'aménagement avec accord du Préfet, cela concerne les clubs mickeys, mais aussi les loueurs, les activités sportives et les écoles de voiles.




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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 07:18
Le tour de Ré, merci à l'ASCR pour ce super week-end (infographie ASCR)

Le premier plaisir est de retrouver les pôtes dès le vendredi soir, après le montage des bateaux, on profite ensemble des moules, du vin blanc de Ré et d'une belle soirée de Juin sur Saint-Jean d'Acre, ça rigole, ça chambre on échange les derniers potins. Antoine, mon barreur, très motivé, va au dodo dès 10 heures. Moi un peu plus tard, après une belle vautre sur les algues de la cale, en essayant de faire pipi dans l'eau.

70 catamarans, 23 F18, une météo clémente maxi 12 knot prévu, le Mattia réglé très power sur les conseils de Sylvain, sortie du chenal en guise d'échauffement, on attends un peu et c'est le départ pour le tour de Ré avec arrêt bivouac à la Couarde. Vu le parcours et le vent c'est 20 miles sur le fond au près (plus de 45 sur l'eau) et une petite descente jusqu'à la Couarde. Du raid du vrai.

Départ un peu foiré dans du mou, Antoine barre et écoute, je tactique et règle l'assiette. Nous jouons avec courant effet de côte et guettons le refus, jolie bataille au près d'une quinzaine de canots, des moments on est 3-4, d'autres 12-15, faut rester concentré. On passe 7ème scratch sous le pont de Ré, devant il y a 2 classe A (ça va très vite au près) et quatre F18. Déjà un écart copieux avec une partie de la flotte: 15-20 minutes au bout d'une heure de course.

La vie est belle, ça rigole
photo: Dave Fletcher

On se jette à la côte de Ré, le vent monte doucement 10-12 knot, simple trapèze, double trapèze, cuningham, bataille avec le 1588 (Béatrice A et Eric B), je régule comme un âne, le mât sur l'avant c'est top mais dur pour le pépère. William, Jean-Christophe sur Tornado nous passent propre. Le vent monte encore d'un cran 15 knot, les vagues se creusent, c'est le baptême du riding sauvage en F18 pour Antoine (13 ans), là il me bluffe surmonte son appréhension, encaisse mes beuglante lorsque cela va pas assez vite et assure comme un fou.

Aux Ilates (repère 3), je suis mort, le Tiger 1588 (vu le palmarès à bord on est fier de ce combat) nous passe ainsi que Michaud-Pelletier (vive les gros !) sur le B1, on est 10 scratch et 6 en F18. On s'accroche on se bat, c'est dur. En fait on avance plus une rame et nous perdons 5-6 places de plus avant le haut de l'île, qui est très loin... 23 knot de vent et des creux de 2,5 mètres ont été enregistrés.

J'ai bloqué mon trapèze trop bas, donc je me fais régulièrement faucher, à un moment mon poignet est coincé par la cadène, je tiens l'écoute et tout mon corps est traîné, je me dis que mon bras va casser, je réussis à remonter. Antoine gère les vagues, les rizes et le bateaux qui décollent jusqu'au dérives. Bien p'tit gars, ton papa est fier de toi.
Le cunni tellement blindé que le mat tourne plus, 1/3 de la voile déventé, on arrête pas de monter aux arbres avec le chariot ouvert mais pas trop, pour patater les vagues. En fait le réglage de base du bateau n'aide pas à tenir dans ces conditions.

L'arrivée aux Baleineaux est un effort de volonté, on serre les dents, faut que je refasse du sport.  Au moins on n'a pas froid. Et avec Antoine,on se moque de la prévi. météo qui annonçait 2 fois moins d'air. La plaisanterie dure depuis une grosse paire d'heures.

Aux Baleineaux, le zodiac pointeur nous annonce que la course est annulée. Déconcentration une abattée mal maîtrisée et beau vol (selon Nicolas et François revenu sur nous). Le plus dur pour ma pomme est de remonter sur la canot avant de le ressaler, le courant me traîne et je m'arrache. Ressaler est facile avec les vagues, Antoine à califourchon sur la coque dans l'eau remonte sans peine, il place le bateau face au vent, je m'aide avec le trapèze.

Là on se dit qu'on en a ch... et qu'on mérite de se finir le tour, pépère je prends la barre, on boit, on mange, débridé sur l'extrémité de l'île, jolis surfs mais c'est moins le combat que le près interminable. Envoi du spi et on glisse paisible. Devant la Couarde, l'organisation nous dit que les 25 canots qui ont réussis à fair le tour bivouaquent là, le plus gros de la flotte est à Trousse Chemise, près d'Ars de l'autre côté de l'île, certains sont même à la Rochelle. Ils nous rejoignent en voiture pour une belle soirée.

Chacun à mille anecdotes, de la casse, du dessalage, beaucoup de fatigue mais surtout du plaisir. D'avoir navigué et de se retrouver. Dodo tôt pour les compétiteurs, ceux qui font la fête ne gênent guère les ronfleurs et les péteurs (super les mojhettes). Après du vent sur l'eau des vents sous la tentes, joli concert. Finalement un classement est retenu selon l'ordre de passage des Ilates pour les F18 et les 104 en temps réèl. Un peu triste pour les INC qui ne valident rien ce samedi. Reste une énorme journée de cata, de celle qui nous rappellent pourquoi ce sport est unique.

Le lendemain, petit dèj, une course, hors classement, de ralliement à la bouée des Chavauds (je sais maintenant que c'est pas le phare du même nom...). Puis une course de Marie Jeanne à Saint-Jean d'Acre.

Départ de furieux sous spi pour certains un peu sous le travers, babord àla bouée, tout le monde sauf Nicolas et François qui, tribord, jouent les troubles fête, c'est chaud, ça beugle (pas moi ici !) et ça passe.
A donf sous spi près du travers dans 10-12 knot de vent on est dans les 10. Avec mes 97 kg au trap. Antoine joue du chariot et régule, on est bien on va vite. Tout le monde fait fumer les étraves et s'éclate sur ce bord de pur fun.
L'arrivée à la bouée ouest Minimes est merdique, je braille pour essayer vainement de faire plier les babords bien compacts, un "ta gueule" retentissant m'aide à me reconcentrer, bloqués on perd une dizaine de places.
Gasped. Le vent est tombé. Ne rien lâcher de plus.
50 mètres plus loin, je vois une ouverture on vire et sur une jolie rize on remonte 8-10 places avec une belle ado. Le toucher de barre d'Antoine dans la molle est excellent.

L'arrivée dans le chenal est tactique, les Partouche-boy renvoi et nous inflige un tribord à 20 mètres de l'arrivée. Mauvaise coordination, on vire, je crois que passer dessous auraît été judicieux, Arthur et Nicolas nous passent là ainsi qu'un Mattia Flash. Rageant mais pas grave: belle course. On est 7-8 scratch de cette seconde course.

Classement du raidF18:
1- Julien et Dimitri Neau (HC Tiger)
2- Julien Pulve et  Guillaume Sangiardi (Mattia F18)
3- Yvan Bourgnon et Djamila Houdet (Nacra Infusion F18)
4- Antoine et son papa (Mattia F18)
5-Vincent Michaux et Arnaud Pelletier (Cirrus B1)
6-François Dubourg et Pascal Guengant (Nacra Infusion F18)
7-Nicolas Berndt et Arthur Le Vaillant (Capricorn)

tous les classements ici

Début dela remontée de Ré, 12 knot, on est 7 scratch, Antoine gère le monstre
photo: Dave Fletcher

Fatigué, heureux, merci à l'ASCR, au comité de course, on a vécu à fond, avec mon fiston, un chouette truc dont les pasta finales et une remise de lot impressionnante.

lien sur les photos de Dave Fletcher elles sont très sympas : ici

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11 juin 2008 3 11 /06 /juin /2008 04:19
Une petite équipe que j'aime bien (même si parfois elle me saoule)

C'est bien Rivedoux, il y a du jus, pas dans le sens où je le croyais. Les kids se sont éclatés sur l'eau avec de l'air le samedi et moins de pression pour finir une saison assez peu ventée.

Antoine et Guigui ont bien faim et ils se sont gavés prennent 4 courses sur 5 et ce Challenge Régional. Ben et Tom après une première course gagné facile sont moins concentré pour les deux qui suivent. Les minimoys sont impressionnants: ils sont là dans de l'air, bravo à eux.

J'ai suivi de la plage (en fait du snack avec une pression devant moi; ça le fait !), la course bien visible. Je commentais (pas très objectif)  tel leThierry Rolland avec des jumelles et crâmé par le soleil. Les parents voyaient, en live, certains pour la première fois l'intensité de ces courses, joli spectacle et bon moment.

Soirée huîtres de Ré, merci Dominique, au camping, dodo sous les bengali (comme un bungalow mais les murs et le toit en toile) et réveil tôt car mise à dispo. à 9 heures 30. Certains, moins raisonnables, avaient mal à la tête.

Encore des départs à entre +5 secondes et +25. Installer un lance flamme 10 mètres derrière la ligne est sans doute la solution. Gasped.

Le dimanche sur la dernière Ben et Tom bien en tête au bout de un tour, ouvrent grande la porte (1500% crétaingue.fr !!!)  à leurs collègues qui vont à terre à l'abri du jus, encaissent le dévent de la ligne d'arbre et profitent du vent de plage. Au moins on parle de schéma tactique et de couverture. Et les gars finalement reviennent d'une option large (c'est bien ils regardent), perdant le gain de la course à Antoine et Guillaume (pas trop cher payé).

On était sur le bateau école du CNPA, Dom en a profité pour me faire faire une prise de coffre. Va falloir que je passe le permis. Stéphane, le papa de Guigui découvrait une régate presque de l'intérieur.

Commission sportive qui laisse personne sur le carreau pour les Championnats de  France.
Bravo à l'EVR et David: le premier club catamaran de la ligue 2008. Les kidos CatEstuaire font le doublé liguard, le popa est fier des fistons (et de Guillaume !).

Remise des prix Championnat aussi bien que possible. C'est un exercice de style délicat. Je suis impressionné par le gabarit des optimist-people.

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31 mai 2008 6 31 /05 /mai /2008 08:13


Champion est le nom du président de la Fédération Française de Voile (FFV). Son interview dans Voiles et (gros) Voiliers mérite l'attention. D'abord parce qu'il parle de la faiblesse de la voile légère, notamment en France.
Le prix et le manque d'évolution des dériveurs sont en cause. La difficulté d'avoir des équipiers etc...
Pour y remédier il propose plus de spontanéîté et  d'amusement pour les pratiquants.
"Cela nécessite aussi des clubs où les gens veulent bien se prendre en main, sans avoir besoin d'un chef de base, de trois salariés et d'un comité de course."

Je place de côté le comité de course bénévole. Reste les "pros", pour le président de la FFV, loin d'être indispensable donc, à la vie d'un club de voile. Il n'est jamais inutile de rappeler qu'un club affilié à la FFV à une délégation et donc des obligations de services publics quand à la pratique et au développement sportif local.

Les pros ont besoin ,légitimement ,pour vivre de l'initiation: tourisme, voile scolaire et classes de mer.
Cela implique des structures: une règlementation plus des bâtiments et des matériels importants.
Comme les clubs sont en vitrine des cités balnéaires, très logiquement cette partie du club devient prépondérante.
La saison estivale supplante alors inexorablement la vie de club et ses objectifs sportifs.
Gérer s'impose. Et là est le dérapage, on passe d'un club à vocation sportive à une pseudo-entreprise qui singe le management financier, RH, commercial etc... Il faut faire du chiffre, le budget devientl'essence du club.
Cette partie "industrielle" est parfois reprise par les municipalités. Cela me semble plus sain pour le sportif et l'argent public qui y est consacré.
D'abord car l'acteur publique entre mise à disposition de l'emplacement (de qualité !), payeur de la voile scolaire et subventions diverses s'avère le principal client. Il est plus à même de bien gérer directement ou indirectement (via une mise en régie) cette activité connexe à son capital touristique qu'une association qui a déjà perdu de vue son objet associatif.
Ensuite parce que l'on distingue rapidement la volonté sportive réèlle .
Enfin, même si n'est pas le plus important, car le recentrage sur les objectifs sportifs s'avère un facteur de performance, c'est à dire d'atteinte des objectifs.

Si le club à un projet sportif, ce qui implique des dirigeants -les premiers et uniques responsables des dérives décrites ci-dessus- avec un vécu et une pratique voileuse certaine,  des bénévoles ou des pros ayant  la foi suffisante pour encadrer une école de sport et/ou une équipe de club en plus des activités d'initiation de la semaine et de l'été, des moyens humains (des compétiteurs) et du matos, alors cette tendance lourde peût être contenue par un combat quotidien.
Le dirigeant avec un projet sportif est légitime certes, à  minima,  par une élection, mais fondamentalement par son action et surtout sa capacité à financer le projet de développement sportif qu'il porte.
On est alors loin ici d'une logique "point plage".
Cela fait beaucoup de si, c'est pourquoi le discours général de renoncement est que le club n'a pas les moyens, ou beaucoup plus stupide et destructeur: "le sportif ça coûte", corollaire malheureux de l'initiation ça rapporte.

Certes, une illusion de club peut être maintenue par des outils de communication ou une paire de rencontres annuelles conviviales plannifiées. Cependant l'absence de passion commune, c'est à dire d'un engagement non raisonnable et s'arc boutant sur une pratique voilistique réèlle et partagée font de ces rendez-vous des artifices.
C'est LE jour de la fête du club pour mieux l'oublier le reste du temps. En fait l'esprit du club est mort.

Cet esprit entre amateurs (littéralement ceux qui aiment) à besoin d'un lieu qu'un parking à bateau ne peut remplacer complètement. Chez les lourds la capacité à prendre l'apéro à bord compense l'absence d'un tel endroit.
L'importance du club-house est  ainsi évidente pour la voile légère.
Lieu stratégique de vie, d'échange, de séchage, d'hydratation, c'est là que les rencontres se font après la nav., que les projets s'ébauchent, que la passion existe. Pour certains club c'est même le pivot économique. Formel ou informel (j'en connais !), cet endroit est le coeur d'un club de voile sportif.
















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