Efdizui

Toi, ami chétif et malingre
 que ta maman a pas bien nourri
 toi aussi tu peux faire de la èfdizui.

D'abord tu restes sagement à l'arrière
tenant l'espèce de manche carboneux
et tu mets pas les pelles en travers
sinon t'en prends deux, façon bouchère.

Tu laisses le poste de bourrin
qui secoue l'écoute de GV au près et
celle du spi dans le descente sans fin,
à l'homme singe stéroîdé,
que ton affabilité naturelle
et ton goût du relationnel,
t'a permis d'apprivoiser,
puis d'en faire ton équipier.

Ensuite tu peux monter le petit gréement.
ça le fait, pour peu qu'avec maman
tu dépasses pas 130 kilo.
Tu t'entêtes à boire obstinément
une bière de plus chaque soir.
Tu dormiras tel le loir.
Certes, ton profil sera moins gracieux.
Et ça te coutera un max de pèze
Mais tu auras le bonheur de sentir mieux
s'écraser le canot
quand tu sortiras au trapèze.

Enfin à partir de 18 knot, soit fainéant
ouvre le chariot en grand !
Même à 160 kg on le fait,
j'avoue humblement ce forfait.
Au-dessus de 25 knote:
une autre bière au bar avec les potes.
Et tu regardes ceux qui n'ont pas eu
ta sagesse se vautrer, et tu les hues !

Françoise te dira sans que te blesse
que tu navigues comme une gonzesse.
Tu as alors le droit de payer ta cotize
Et, tu ne regretteras pas ta mise.