11 avril 2008
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El doctor,
photo: Benoît Hervochon
Très british, la dart, rapide, subtile, efficace, rassurant dans la brise. Son extrême simplicité en font le premier cata idéal. Le solo est l’autre atout majeur (n’est-ce pas Etienne ?).
Tolérant, mais vif, il est un super compromis pour commencer à régater. D’autant que la tribu des Dartistes est comment dire, aussi conviviale (je pensais à alcoolique ;-)) que technique et
régatière sur l’eau.
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LE canot pour apprendre les finesses du catamaran.
Tu te places mal de 10 cm et les minuscules coques conjuguées au gros moteur t’envoient à la baignade.
Virer de bord n’est pas un souci à condition de respecter avec précision le mode d’emploi et le timing avec le clapot. Penser à soulever la bôme en passant dessous fait partie des secrets.
A mon sens tant que l’on ne domine pas un HC 16, passer à autre chose est prématuré.
Très costaud dans sa version sans spi, cela rend la phase d’apprentissage pas coûteuse (un dessalage sur un bateau « moderne » est source de profit pour le vendeur de pièces) et surtout
permet de savoir gérer la phase humide et immergée de notre sport.
Le potentiel de vitesse est dingo, les évolutions de l’accastillage,(drisse, cunni…) font que ce canot à bien intégré des changements qui le rendent plus "réglables".
Il faut apporter un soin maniaque au jeu dans les safrans. Un bon 16 se barre avec deux doigts.
La tension du trempo est essentielle, il faut effectivement cintrer les poutres, le coup de la sangle, lu sur le forum, qui pré-contraint le chassis est excellent. L’autre point à surveiller est
le marsouinage : le jeu d’un coque à l’autre. Certains sont des experts du collage définitif des pièces de la plate-forme.
Vu que l’asso vient de permettre aux séniors de régater avec le spi, le HC 16 reste à mon sens le premier catamaran incontournable pour celui qui veut faire du sport en cata.
Autre point positif c'est la bible de Monsieur Escarret qui, pour les maniaques ou les curieux, détail le mode d'emploi du bestiau. Bel exemple d'humanisme et de compétence.
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Beach start alone, pas facile Simon !!!
Photo: Marie-Laure Pourcelet
Je n’ai pas navigué beaucoup dessus et uniquement en solo, cette architecture est particulière. A la fois lourd et puissant le FX ne se laisse pas dompter facilement. Ergonomie et
finition HC donc ok. En solo il me manque une main pour tout faire à l’affalée. Difficile de trouver l’équilibre entre l’arrière (on fait taper les coques) et l’avant qu’il ne fait pas hésiter à
faire plonger. A essayer sérieusement, même si le potentiel semble là.
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François et Pierre au coucher de soleil. Photo:
Benoît Hervochon
S’il y en a un qui mérite le label « mini F18 » c’est lui.
Ce bateau est très sécurisant dans la brise, il reste agréable et vivant dans des conditions moins musclées. Le forçateur de rotation et la bomette me laissent un peu perplexe, mais je suis très
limiteur et bôme. Les carènes Mattia sont parfaites, l’abattée est sans souci, faut vraiment attaquer comme une mule pour se mettre au tas. J’ai navigué avec du Landenberger, mais Incidences à bien
développé je crois, profitant de la proximité avec Catshop. Comme tous les canots à coques rondes, il est assez évolutif.
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11 avril 2008
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12:59
Un peu bas sur l'eau, non ?
Très joli, techno avec ses voiles transparentes, bouille Loday. C’est un bateau très bien fabriqué et super bien fini. 16 pieds, léger, très vif, un peu court, demande de l’attention en
sortie d’empannage, dès que ça souffle. Au près, j’ai parfois eu du mal à trouver l’équilibre en cap, position longitudinale et décrochage des pelles. Il est vrai qu’un presque quintal de
barreur, c’est pas le rôle de l’emploi. Le palan de GV 6 brins est dur, monter à 7 est mieux, mais le réglage du taquet d’écoute devient off-off : donc de bons bras needed. Le hook de foc à
tendance à s’ouvrir, les brits montent une poulie costaude et un retour de drisse dyneema, c’est class legal, selon eux.
L’arthur devant le mat, le retour pour le gérer au trapèze, les avales tout dans les poutres, font que l’ergonomie générale est bonne.
Super sympa dans les petits airs et le médium, sa légèreté et sa barre très fine en font un jouet à plaisirs, c’est un joyau du catamaran de sport. Bravo et merci Monsieur L.
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